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Camille & Malo

Résumé des articles sur le Liban

Le mardi 4 août dernier, une explosion a fait trembler Beyrouth, la capitale du Liban.

Un entrepôt de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium en est à l’origine. Très explosif, ce produit, utilisé comme base dans de nombreux engrais à base azotées, est aussi à l’origine de la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse en 2001.

Beyrouth contient environ 50% de la population libanaise (entre 1.8 et 2 milliards d’habitants) parmi laquelle plus de 220 personnes sont mortes et environ 4 000 sont blessées lors de ce tragique accident.


Les conséquences sont dramatiques: beaucoup de Libanais peinent à manger à leur faim, les sans-abris se multiplient, les dégâts sont catastrophiques, les souffrances pour ceux qui sont blessés, pour les familles, pour les amis des morts sont épouvantables, tout le monde se trouve en état de choc.


Ce pays a été confronté à des difficultés économiques bien avant cet événement, la pandémie du covid-19 n’a fait que les amplifier. Plus de 6.8 millions de personnes vivaient dans la pauvreté, ce chiffre va continuer à croître dans les mois qui suivent.


Afif Hajj Hassan, employé de 62 ans du port de Beyrouth, est l’un des rescapés de cette explosion. Hanté par les images de ce qu’il a vu et vécu, il a communiqué son indignation vis-à-vis de l’accident - qui n’aurait pas dû avoir lieu - et du manque de sécurité au niveau du port. Malgré ses nombreuses blessures, seulement trois jours après l’explosion, il a repris son poste ; mais sa vie ne sera plus la même: entre compagnons et collègues morts et une ville ravagée, il est marqué à vie.


Le Monde a qualifié cette explosion “d’apocalypse dans un pays déjà à genou”.

Elle a choqué le monde entier. Des chefs d’Etat du monde entier ont exprimé leurs condoléances et ont réagi: Emmanuel Macron a exprimé sa “solidarité fraternelle”. La France apporte notamment son soutien à l’éducation et à la préservation du patrimoine culturel et historique endommagé par l’explosion à travers plusieurs aides financières. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Iran et le Qatar ont eux aussi proposé leur aide.

Il reste au Liban à surmonter cette épreuve et à se réinventer.

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